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Historique
Condat sur Vézère a tour à tour était appelée Condac,
Hospitalis de Condato, Condatum en Coli dans divers documents administratifs du
Moyen Âge.
Condat est devenue la maison principale de l'ordre de Saint
Jean en Périgord au cours du XVIIIème siècle.
Tranches de l'histoire de Condat :
1321 |
Une léproserie est
signalée à Condat sur Vézère
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1363 |
L'abbé de Terrasson rend
hommage, pour Condat, au vicomte de Turenne.
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1373 |
Siège de Condat
Bernard de Grésignac nommé gouverneur et réformateur en Périgord, Sarladais et
Limousin "pays sans gouvernement et mal grevé par les ennemis. "
Bernard de Grésignac résolu à réparer les maux de ces provinces en ne laissant
ni trêve, ni merci aux Anglais (chassés de Chancelade en 1371 par Bertrand
Duguesclin).
C'est donc en 1373 qu'il entreprend d'assiéger Condat sur Vézère.
Il avait certainement investi la place avant Pâques, puisque l'on a retrouvé des
lettres du mardi de Pâques par lesquelles il s'engage à restituer à la
municipalité de Périgueux, les 2000 francs d'or, qui lui avaient été prêtés par la
couronne de France pour son dévouement, afin de payer les troupes royales qui
faisaient le siège de Condat.
Ce siège durera du 5 avril au 9 juin.
Le jour même de la prise de Condat, cinquante-trois personnes parmi les assiégés
reconnaissent l'autorité du roi de France et font le serment d'être bons et
loyaux Français.
Parmi eux figurent Jean des Farges et G. de Chaban.
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Des années 1291 à 1790
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La vie de Condat sur Vézère est régie par des commandeurs associés à l'ordre des
Hospitaliers qui sont installés à la Commanderie de Condat sur Vézère.
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1736 |
Composition des milices, parmi les noms on
trouve celui de Pierre Véziat et de Lavalade, dont le fils mourut général au
siège de Mayence, pendant la Révolution .
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1789 |
Aux premières nouvelles de la prise de la
bastille, les habitants de Condat se précipitent sur l'habitation du commandeur
et enlèvent tous les meubles. Les biens seront vendus comme biens nationaux.
Parmi les acquéreurs, de Saint-Aulaire, du Cheylard de la Fleunie, qui ont pris
part au partage du milliard des émigrés et dont les biens ont passé au comte de
Mirandol.
En 1789, les seigneurs de Condat sont :
- le comte de Saint-Aulaire, maréchal de camp y habitant
- du Cheylard de la Fleunie, ancien officier d'infanterie
- de la Filolie, exécuté en 1793 sur dénonciation
- l'abbé de Saint-Amand de Vassal de la Quézie
- le comte de Bouch, Duc d'Agen, fils aîné du Duc de Noailles.
Le juge de Condat est Brossard, sieur de Marsillac.
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1792 |
Un document montre le patriotisme de Condat et
la présence d'une société populaire :
Extrait de la Société populaire de
Montignac (1793-1794). - Séance du 6 germinal, présidence de Sorbier:
Société
populaire de Condat qui demande son affiliation à celle de Montignac.
Quelques membres
demandent que le vote soit fait par acclamation. Vous devez, dit l'un,
accueillir avec enthousiasme la demande que vous fait la commune de Condat.
Elle a été une
de celles, qui constamment et dès les premiers instants de la Révolution, ont
donné des exemples les plus éclatants de patriotisme et parmi mille que je
pourrais citer, je me contenterai de vous dire, que sur une population de six
cents habitants, Condat au premier cri de la patrie en danger a fourni cent
hommes.
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Les guerres de la Révolution et de l'Empire
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Tous les volontaires se conduisent en braves et plusieurs reviennent avec des
grades.
L'un d'eux, Roudier, resté à l'armée, se distingue en Italie, où il avait suivi
Bonaparte, s'est surtout fait admirer à Arcole.
Quelques mois après il fait partie de l'expédition d'Egypte.
Il obtient sa retraite en 1804 avec la croix d'officier de la légion d'honneur.
Un Eymery fait partie du bataillonde l'île d'Elbe.
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Les Cent jours
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Si la période de l'Empire n'a donné lieu à aucun trouble, il n'en est pas de
même des Cent jours.
Le retour de l'empereur est accueilli avec joie.
Un M. de Beauroyre faillit être lynché pour avoir voulu provoquer les habitants,
il a dû se réfugier dans la boîte d'une pendule de campagne.
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Louis XVIII
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Lors de la seconde restauration l'effervescence continue, en novembre 1815,
trois jeunes hommes (Méchaussie, Chambon et Théliac dit Baussard), enlèvent le
drapeau blanc du clocher et lui substituent le drapeau tricolore.
Ils ont reçu quelques mois de prison.
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1830 |
Des menaces sont dirigées contre le maire du
Cheylard ; un coup de feu est tiré sur lui, et la commune est ainsi privée de
maire pendant six mois.
Le maire d'Aubas assure les fonctions durant cette période.
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